Thu Van Tran

Née en 1979 à Ho Chi Minh Ville (VN), Thu-Van Tran vit aujourd’hui à Paris (FR). Travaillant à partir d’une gamme de formes et de matériaux allant de la sculpture au film, Thu Van Tran use de sa propre expérience d’outsider – femme vietnamienne vivant en France – pour explorer la question du déplacement tant physique que culturel, notamment au travers de l’histoire du colonialisme. Sujets pertinents tant ils font écho au climat d’incertitude et d’exil de notre présent. À travers des matériaux malléables, Thu Van Tran opère une mise en vibration du langage et suggère une mobilité critique de l’Histoire. « La mémoire est notre médium, affirme-t-elle, et nous vivons dans la matière ». Thu Van Tran est représentée par Meessen De Clercq (Bruxelles, BE), et prépare sa première exposition personnelle à la galerie Rüdiger Schöttle (Munich, DE), prévue en 2019. Elle a présenté des expositions personnelles à Ladera Oeste (Guadalajara, MEX), au n.b.k. Neuer Berliner Kunstverein (Berlin, DE), au Macleay Museum de Sydney (AU), au Musée des Abattoirs (Toulouse, FR) ou encore à La Maison Rouge (Paris, FR). Son travail a également été montré à Stockholm au Moderna Museet, au Art Sonje Centre de Séoul (KR), à la Fondation Vehbi Koç d’Istanbul, à la Renée Block Edition à Berlin (DE) mais aussi au Plateau-Frac Ile-de-France et au Crédac (FR). Elle est nommée pour le prix Marcel Duchamp 2018 et présentera son travail au Centre Pompidou la même année. Elle participe en 2017 à l’exposition internationale de la 57^ème Biennale de Venise, sous le commissariat de Christine Macel. Et fut, en 2014, co-commissaire de l’exposition “Duras Song”, dédiée à l’œuvre et aux archives de Marguerite Duras qui s’est tenue au Centre Georges Pompidou (Bpi).


Revues liées à cet auteur :

n° 32 – 2018/2019. Dossier : « L’œuvre d’art entre structure et histoire » et « Greimas et la sémiotique de l’image »